Case study:Effacement du seuil du Moulin d’Hatrize sur l’Orne
Project overview
Status | Complete |
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Project web site | |
Themes | Flood risk management, Habitat and biodiversity, Land use management - agriculture, Social benefits |
Country | France |
Main contact forename | Laëtitia |
Main contact surname | Hilger |
Main contact user ID | |
Contact organisation | Syndicat des communes riveraines de l’Orne (SCRO) |
Contact organisation web site | |
Partner organisations | Conseil régional de Lorraine, Agence de l’eau Rhin-Meuse, Offi ce national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema), Fédération départementale de Meurthe et Moselle pour la pêche et la protection du milieu aquatique (FDPPMA 54), Conseil général de Meurthe et Moselle. |
Parent multi-site project | |
This is a parent project encompassing the following projects |
No |
Project summary
Le déversoir a été totalement supprimé laissant place à
un seuil de fond ennoyé qui a notamment pour objectif
d’assurer une alimentation minimale dans l’ancien bief
et prévenir d’éventuels risques d’incision. Ce dernier a
fait l’objet d’un réaménagement complet dans le but
d’une valorisation paysagère et sociale : aménagement
d’un ouvrage de contrôle des débits, destruction d’une
grande partie de la digue, resserrement du lit mineur et
implantation de banquettes végétalisées. Les vestiges du
moulin ont été conservés. Sur l’île centrale ainsi que sur
le secteur amont du déversoir, les berges ont été retalutées
et des plantations installées. Enfi n, sur le secteur de
Labry (commune située 5 km en amont d’Hatrize), une
action de restauration d’annexe hydraulique (ancien
méandre) a été réalisée pour compenser la baisse du
niveau d’eau et la perte de zones humides attenantes.
Monitoring surveys and results
Un état initial a été réalisé en 2009-2010. Il ne fait pas
réellement offi ce d’état initial au sens strict puisque
la brèche de 2008 avait déjà modifi é l’aspect de la
rivière. Les mesures avant travaux ont été effectuées
sur trois compartiments : les poissons, les macroinvertébrés
et l’hydromorphologie avec respectivement
la réalisation de pêches électriques en 2009 et 2010,
des prélèvements IBGN et la mise en œuvre du protocole
Carhyce adapté aux grands cours d’eau, en 2010.
Des suivis après travaux ont été réalisés en 2011 avec les mêmes méthodes sur les compartiments poissons
et hydromorphologie. Les prochains suivis seront réalisés
en 2014, 2016 et 2021.
La création de la brèche en 2008 avait déjà provoqué une modifi cation du milieu visible par la diversifi cation des habitats sur plus de 2 km avec l’apparition de zones courantes – radiers, plats courants – et de bancs alluviaux. Après les travaux réalisés en 2011, plusieurs zones se distinguent :
En amont immédiat de l’ouvrage, le milieu n’a pas subi de changement majeur. L’abaissement seul de la lame d’eau (1 m) est sans effet sur la dynamisation des écoulements en raison du surdimensionnement historique du lit mineur issu des travaux hydrauliques passés. La zone est toujours de nature lentique et les gains d’habitats sont faibles. Cet abaissement produit par ailleurs un effet d’encaissement par la mise à nue des berges qui provoque une déconnexion relative avec le lit majeur du cours d’eau. Localement, quelques effondrements de berges (retalutage naturel) font néanmoins entrevoir une évolution positive du milieu : les hauteurs de berges ainsi diminuées devraient conduire à un retour progressif vers une reconnexion avec le lit majeur et la création de banquettes qui resserreront les écoulements.
Sur plusieurs kilomètres en amont, la diversifi cation des habitats amorcée par l’ouverture de la brèche en 2008 s’est accentuée. L’effacement total du déversoir en 2011 a permis de gagner encore en linéaire diversifi é (environ 1 km supplémentaire) et de retrouver une légère sinuosité du lit d’étiage par la formation d’atterrissements et les glissements de berges. Des zones courantes et une alternance de faciès sont également apparues.
Sur plusieurs kilomètres en amont, la diversifi cation des habitats amorcée par l’ouverture de la brèche en 2008 s’est accentuée. L’effacement total du déversoir en 2011 a permis de gagner encore en linéaire diversifi é (environ 1 km supplémentaire) et de retrouver une légère sinuosité du lit d’étiage par la formation d’atterrissements et les glissements de berges. Des zones courantes et une alternance de faciès sont également apparues.
Toutefois, les travaux étant récents, il n’est pas surprenant que les effets de l’effacement sur la faune aquatique demeurent assez minimes.
Tout aussi important, en amont très peu d’arbres ont dépéri et/ou chuté suite à l’abaissement de la ligne d’eau, cela en raison de l’adaptation naturelle de la végétation couplée à une gestion sélective - très peu de coupes ont été effectuées au final.
La mise en place d’un seuil de fond, le retalutage localisé des berges et l’aménagement de l’île ont permis un maintien des activités et des usages associés à la rivière. La ligne d’eau du canal d’amenée alimentant la minoterie a été conservée, l’attractivité paysagère du milieu a été améliorée et l’accès au cours d’eau, notamment pour la pratique de la pêche, favorisé. La zone amont de l’ancienne retenue est encore fréquentée par les pêcheurs et l’apparition d’une diversité de milieux contribue à varier les techniques de pêche et les espèces ciblées.
Le site conserve ainsi l’empreinte des activités humaines passées, retrouve une dimension naturelle et permet la réappropriation de la rivière par la population. Les gens viennent notamment s’y baigner et y pique-niquer. Au fi nal, la formation d’une brèche en 2008 a permis aux acteurs de l’eau de visualiser et de se projeter dans une situation de continuité partiellement restaurée. Les impacts provoqués par la retenue ont pu être mieux compris et appréhendés par la population. Cette vision a permis de mieux faire accepter le projet et d’entrevoir les mesures d’accompagnement qui pouvaient être proposées dans l’élaboration de ce projet.
Des discussions sont actuellement en cours concernant les aménagements à réaliser sur les deux ouvrages situés plus en aval (Moineville et Homécourt) afi n de rétablir la continuité écologique sur le secteur. Ces derniers permettraient de gagner environ 20 km de continuité vers l’aval, plusieurs ouvrages infranchissables resteront à traiter avant la confl uence avec la Moselle.
Lessons learnt
Image gallery
Catchment and subcatchment
Site
Project background
Cost for project phases
Reasons for river restoration
Measures
MonitoringHydromorphological quality elements
Biological quality elements
Physico-chemical quality elements
Any other monitoring, e.g. social, economic
Monitoring documents
Additional documents and videos
Additional links and references
Supplementary InformationEdit Supplementary Information
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